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Philippe BODINO, est Né à ENTREVAUX (Alpes de haute-Provence) le 5 novembre 1958.

Marié, 4 enfants, il vit à Hyères dans le Var, et travaille à Paris.

 

Il a débuté comme instituteur en 1978 dans les Alpes Maritimes où la moitié de sa famille, issue de l’immigration italienne, est arrivée en 1934. Sept ans, une trentaine de postes. Expérimentateur et novateur, il intègre les pédagogies nouvelles comme Montessori et les classes coopératives de Freinet,  qui visent à ouvrir l’enfant à une perception  plus précise du monde, et à le rendre plus adaptable face à la complexité. A cette époque l’enseignant  était très présent dans la cité. Il pouvait être aussi Ã©crivain public, assistante sociale, ou grand frère... Une période pendant laquelle il a essayé de former plutôt que d'instruire en accord avec  la maxime d’Aristophane «  former ce n’est pas remplir un vase, mais c’est allumer un feu Â».

 

Il est ensuite devenu officier de sapeurs-pompiers en 1985. Pendant 27 ans, il a tenu tous les types d’emploi que peut tenir un officier. Au niveau départemental, inter régional et national, pour finir directeur de l’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, où il a combiné ses deux passions.

Etre officier de sapeurs-pompiers c’est exercer un engagement de service public, de management des hommes, de relation, de gestion administrative et financière , de commandement des opérations de secours, d’ingénierie des risques et des crises et de conduite de projets. Il a eu la chance de devoir relever plusieurs défis, d’ouvrir des voies pionnières. Il y a souvent côtoyé la mort, ce qui lui a donné confiance en la vie et lui a permis de hiérarchiser les choses.

 

Ces métiers ont des caractéristiques communes : la relation y est fondamentale, et l’humain  est central. Ce sont deux métiers qui poussent à l’humilité car on y confronte en permanence ses représentations au réel, on doit s’adapter sans cesse, on y rencontre l’échec, et  il l'a rencontré. Ce sont des métiers qu’il a en quelque sorte épousés; ses deux épouses successives exerçaient concomitamment le même métier que lui.

 

Il a passé du temps en formation : école normale d’instituteurs, maîtrise de sciences de l’éducation, deux formations supérieures à l’école nationale (lieutenant, puis capitaine), un master de droit, de nombreuses formations techniques et humaines. Enfin une certification au métier de Coach de dirigeants, d’équipes et d’organisations. Mais finalement il a surtout appris de l’action, en action.

 

Pendant ce parcours de grande mobilité professionnelle et géographique, il a toujours gardé le même fil conducteur : donner du sens, penser en homme d’action, agir en homme de pensée, construire des ponts plutôt que des murs, planter des arbres pour les générations futures, entreprendre en laissant toute leur place à la raison et au hasard, regarder l’horizon et montrer les étoiles.

 

Il travaille aujourd’hui  Ã  l’inspection générale de l’administration et il garde sa flamme. Il y conduit des contrôles, des inspections, des audits, des évaluations, des réflexions, sur demande des plus hautes autorités de l’Etat.

 

Il est aussi coach pour les personnes, les équipes, les organisations.

 

Il est enfin écrivain. 

 

Ce parcours imprègne son écriture et ce premier roman singulier.

 

      Questions à Philippe BODINO

 

 

Philippe BODINO, comment vous est venue l'envie d'écrire?

 

PB: Mes premiers poèmes sont venus de manière naturelle et fluide, comme une sorte d'inspiration. Je les ai écrits après la mort de mon père en 2001. J'ai éprouvé le besoin d'écrire, pour inscrire ce que j'avais en moi. Au départ c'était à mon intention personnelle. J'avais par ailleurs déjà lu des approches sur la noosphère. Le lien avec mon inspiration, m'est apparu évident. J'ai jeté les bases d'un scénario, que j'ai repris 8 ans plus tard. Une grande partie du roman est sortie de manière fluide et naturelle. Une autre partie m'a demandé plus de travail et de remises en cause. L'envie de le partager, puis de le publier sont apparues ultérieurement.

 

On sent beaucoup de vécu, dans ce premier roman!

 

PB: Oui, c'est vrai. Comment faire autrement dans un premier roman, qui plus est quand son inspiration première est issue de la perte d'un être cher. Il y a de mon vécu, et de celui de mes proches, amis, connaissances. C'est ce vécu qui ancre la partie réelle du roman, et qui me permet de laisser divaguer mon imagination pour le reste, puis de tenter de rendre l'imaginaire possible. Je me suis d'ailleurs amusé à faire en sorte que certains aspects imaginaires paraissent vraisemblables, et que des aspects réels apparaissent comme peu probables. J'ai aussi mixé et croisé les vécus individuels, les caractères, sur différents personnages pour ajouter un peu de complexité.

 

Avez vous d'autres projets?

 

PB: Oui. J'écris un roman en ce moment, donc un projet pour lequel le passage à l'acte est effectué. Le thème général est l'absurde. J'ai aussi un autre projet que je laisse mûrir lentement sur un sujet très différent. 

 

Et peut-être y aura t-il une suite à ce premier NOOS?

 

PB: C'est possible. Ce premier livre peut appeler une suite, tout comme il peut ne pas en réclamer. Il faut déjà laisser  un peu cheminer celui-la. Je suis d'ailleurs impatient de rencontrer des lecteurs et d'échanger avec eux.

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